Le Département de l’Yonne soutient les parents dans l’éducation et la santé de leurs enfants

Petite Enfance
Le Département de l’Yonne soutient les parents dans l’éducation et la santé de leurs enfants

Le Département de l’Yonne soutient les parents dans l’éducation et la santé de leurs enfants

Élever un enfant est la plus lourde des responsabilités. Certains parents, parfois, peuvent se sentir démunis et avoir besoin de conseils voire d’accompagnement. Le Département, par l’intermédiaire de son service de Protection maternelle et infantile (PMI), est présent sur l’ensemble du territoire pour apporter un soutien personnalisé aux familles, dans une approche à la fois médicale et sociale. L’ensemble de ses actions, pré ou post-natales, sont gratuites et ouvertes à tous.

Identifier toutes les difficultés rencontrées par les parents pour apporter des solutions

Le Département accentue son aide aux parents en difficulté dans l’exercice de leurs responsabilités envers leur enfant. Un travail mené par les équipes médicales et sociales de la Protection maternelle et infantile (PMI), que décrit Élisabeth Frassetto, vice-présidente en charge des personnes âgées, de l’enfance et de la famille.

Il n’existe pas d’école pour devenir « de bons parents » et certaines personnes peuvent se sentir dépassées devant l’ampleur de la tâche. Comment le Département peut-il venir en aide aux familles rencontrant des difficultés dans l’exercice de leur parentalité ?

Élisabeth Frassetto. L’outil majeur du Département pour venir en aide aux parents et à leurs enfants est la Protection maternelle et infantile (PMI), dont le Schéma départemental 2023-2027 vise notamment à renforcer le rôle en matière de soutien à la parentalité et à la santé, ce à quoi s’attache à mes côtés Arminda Guiblain, désignée référente PMI. Il a été identifié qu’aujourd’hui les enfants arrivent dans le pré-scolaire (crèche, maternelle) avec des retards cognitifs importants : dans l’expression des émotions, le savoir-être ou l’interaction émotionnelle avec l’autre. La forte exposition aux écrans est notamment pointée. Le Département souhaite intervenir le plus en amont possible afin que ces conséquences ne soient plus visibles à l’entrée de l’enfant en milieu scolaire. La prévention primaire et précoce permet aussi d’éviter que certains enfants ne basculent ensuite dans un suivi opéré par la protection de l’enfance. L’action de la PMI s’inscrit dans un maillage partenarial avec la Caisse d’allocations familiales, l’Agence régionale de santé, l’Éducation nationale, la politique de la ville et tous les lieux d’accueil des enfants…

Disposerez-vous de moyens supplémentaires ?

E.F. Nous allons dégager plus de temps aux infirmières puéricultrices en les déchargeant de certaines démarches administratives. Nous travaillons aussi dans le cadre du Pacte des solidarités, qui nous permet d’obtenir des enveloppes de l’État au bénéfice de projets ciblés(1). La difficulté pour les Départements est qu’ils doivent, en plus de leurs dépenses et de leurs budgets obligatoires, verser la même somme que l’État (un euro pour un euro). Il n’y a pas de compensation au regard des capacités financières des collectivités, ni du niveau de précarité ou du seuil de pauvreté du département.

Quelles sont les actions projetées dans le cadre du Pacte des solidarités ?

E.F. Pour mettre en place une plate-forme « allo parents », nous sommes dans une démarche de contractualisation avec l’État et de nouveaux partenaires. Ce numéro d’écoute anonyme permettra à tout parent se posant une quelconque question ou rencontrant une difficulté de pouvoir solliciter un expert (ce que les Unités territoriales de solidarité font déjà avec les familles accompagnées). On a le droit de ne pas savoir, mais il ne faut pas attendre que la difficulté soit installée. Son lancement est prévu au 2e semestre 2024. Le Département travaille aussi sur des espaces de répit multiformes pour permettre à des parents de souffler. Proposer du répit c’est faire de la prévention, car cela permet de ne pas arriver à un acte pouvant entraîner ensuite un placement faisant basculer dans le champ de la protection de l’enfance, autre grande mission du Département. Dans la lutte contre les inégalités dès l’enfance, une fiche action spécifique pour la PMI prévoit du temps de psychologues et de psychomotriciennes au bénéfice des enfants et de leur famille, déployé sur l’ensemble du territoire.

(1) Le Pacte des solidarités 2023-2027 compte quatre axes : prévention de la pauvreté et lutte contre les inégalités dès l’enfance ; accès à l’emploi pour tous ; lutte contre la grande exclusion grâce à l’accès aux droits ; construction d’une transition écologique solidaire.

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