Santé
Sage-femme : prendre soin de la femme enceinte
« Notre rôle est de prendre soin d’une femme, d’un couple, et de faire du lien avec les différents partenaires médicaux, psycho-sociaux, sociaux, afin que les personnes puissent être accompagnées au mieux, souligne Josette Virey, sage-femme à l’UTS Jovinien/ Migennois. Pour cela, il faut des qualités d’écoute, de bienveillance, de non-jugement afin que les femmes puissent se sentir à l’aise. »
Les sages-femmes de la PMI proposent à toutes les futures mamans un entretien prénatal précoce (prévu par la loi), à domicile ou dans un lieu de consultation, pour évoquer avec elles leur projet de bébé et faire le point sur leurs difficultés.
« La question qui ressort le plus fréquemment chez les femmes qui attendent leur premier enfant est la peur de l’accouchement, de la douleur, de l’inconnu. Parfois des inquiétudes émergent parce qu’une enfance avec des difficultés remonte. J’ai bénéficié d’une formation en sophro-relaxation et en massage qui m’aide beaucoup au quotidien dans les situations de stress. Nous nous adaptons aux demandes car chaque femme a une histoire différente, et nous les orientons en fonction de leurs problématiques afin de préparer au mieux la prise en charge à la maternité. »
Les sages-femmes de la PMI réalisent également des consultations de contraception, de dépistage des infections sexuellement transmissibles (IST) et de suivi gynécologique de prévention en centre de santé sexuelle (mineures notamment). Elles participent, avec les conseillères conjugales, à des actions collectives dans les établissements scolaires autour de la sexualité et de la vie affective.
Bénéficiaire du RSA, Roselyne a découvert le métier d’hôtesse d’accueil lors d’un stage d’immersion au Département de l’Yonne.
Afin de renforcer l’accès aux soins sur le territoire, un Médicobus sillonnera les routes du nord du département pour proposer des consultations de médecine générale au plus près des habitants en zone rurale.
S’il est réservé sur certaines décisions gouvernementales touchant le Revenu de solidarité active (RSA), le Département se félicite que les bénéficiaires soient engagés à effectuer 15 à 20 heures d’activités hebdomadaires et a ouvert une centaine d’offres d’immersion dans ses services.