Handicap
MDPH : s’assurer que la problématique relève du handicap
Chaque dossier déposé est étudié. « La précarité n’est pas un handicap et certaines maladies ne sont pas des handicaps, souligne Catherine Maudet, vice-présidente du Département en charge des personnes handicapées. Un diagnostic médical, quel qu’il soit, ne conduit pas automatiquement à une reconnaissance du handicap. Ce sont les retentissements dans le quotidien et présents depuis au moins un an qui peuvent objectiver une situation de handicap au sens de la loi du 11 février 2005. » L’examen des dossiers va, depuis 2019, au-delà des requêtes qui sont formulées : « Le législateur a estimé que les personnes en situation de handicap pouvaient ne pas connaître l’ensemble des droits auxquels elles peuvent prétendre. Donc à partir du moment où elles déposent un dossier, une évaluation globale de la situation est effectuée, explique Fatiha Laury, directrice de la MDPH. Nous prenons en compte leur demande, mais étudions également l’octroi d’autres aides selon les problématiques identifiées. »
Un dossier déposé est dans un premier temps vérifié (certificat médical, signature…). Puis, il est étudié par une équipe d’évaluation pluridisciplinaire qui émet un avis, avant d’être présenté aux membres de la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
La MDPH a ainsi accordé pas moins de 31 100 compensations en 2024.
Le délai de traitement s’élève à environ 6,8 mois pour les adultes (moins pour les enfants). « Nous recevons de plus en plus de dossiers enfants avec des taux importants de handicap : troubles DYS(1), troubles psychiatriques, remarque Catherine Maudet. À l’inverse, des parents sont déçus que leurs demandes n’aboutissent pas, alors que ne pas relever du handicap est une bonne nouvelle. »
(1) Troubles spécifiques des apprentissages.

Les chiffres
- 25 000 demandes déposées
- 22 000 appels reçus
- 5 500 personnes accueillies
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