À la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de l’Yonne à Perrigny (1), le public est reçu selon deux niveaux de service : un premier niveau pour les personnes venant demander des informations d’ordre général, chercher ou déposer un dossier ; et un second niveau pour les personnes ayant besoin d’une aide pour remplir leur dossier, sans rendez-vous. Son accueil présente, à côté du guichet, un bureau fermé pour des échanges plus confidentiels.

La MDPH de l’Yonne a déployé le téléservice qui permet de remplir un dossier de demande de prestations en ligne et de joindre les documents requis. Il est ensuite possible de suivre l’avancement de son dossier sur son compte personnel. Une borne informatique a été installée à l’accueil pour effectuer des démarches numériques, accompagné au besoin d’un agent : remplir un dossier, scanner des documents, consulter la Caisse d’allocations familiales (CAF), envoyer une photo pour la fabrication d’une carte mobilité inclusion…

S’adapter aux évolutions

L’équipe pluridisciplinaire d’évaluation s’adapte aux évolutions, qu’elles concernent l’apparition de nouvelles aides (« prestation de compensation du handicap parentalité » en janvier 2021, « PCH déficiences intellectuelles » et « PCH surdicécité » en 2023) ou le traitement même des dossiers. Ses travailleurs sociaux et médico-sociaux doivent dorénavant évaluer la globalité de la situation de la personne et non plus seulement les demandes d’aide ciblées. L’objectif est d’identifier l’ensemble des difficultés qu’elle rencontre afin de l’aider à être la plus autonome possible (aide humaine, technique). C’est ensuite la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) qui statue. La Maison départementale des personnes handicapées fait au mieux pour traiter les dossiers dans les meilleurs délais (2).

(1) Regroupe l’ensemble des partenaires du champ du handicap (Département, État, caisses de retraite, Éducation nationale…) et est présidée par le président du Conseil départemental.

(2) Les financements nationaux dont découle le nombre de personnels sont basés sur la population d’un département et non sur son activité, or les problématiques sociales et de mobilité comme la pénurie de médecins, retardent l’accès aux soins ce qui entraîne une dégradation des pathologies.