On passe devant, on les remarque, mais on a oublié pourquoi ils sont là et par qui ils ont été réalisés. Pourtant, ces éléments familiers du décor de l’Yonne racontent une partie de son histoire…
Réalisée par le sculpteur Auguste Bartholdi, le concepteur de la statue de la Liberté à New York, cette statue en bronze de Sébastien Le Prestre de Vauban a été érigée le 26 octobre 1873 sur la place des Terreaux, à Avallon. Elle rappelle aux passants que le célèbre fortificateur, nommé maréchal de France par Louis XIV, est né à Saint-Léger-Vauban en 1633 (il repose à Bazoches, dans la Nièvre).
Haut de huit mètres, doté d’une charpente et d’une couverture de châtaignier de 13 tonnes, le moulin de Migé se dresse en bordure de la RN 151. Construit en 1794 pour Édouard Dautin par Mathieu Chapon, un charpentier de Leugny, il a été utilisé jusqu’en 1895. Restauré par l’association "À tire d’aile" et en état de fonctionnement, il est classé à l’inventaire des monuments historiques. Depuis 1994, il a accueilli plus de 50 000 visiteurs. Faisant le lien entre passé, présent et avenir, l’association propose également la visite du parc éolien de Migé-Escamps.
Tél. : 06 95 28 16 21
À l’angle de l’avenue Jean Mermoz et de la rue Louis Crochot à Auxerre, se dresse un monument insolite devant lequel on passe sans plus même le remarquer : un mausolée. Louis Crochot, d’abord prêtre puis conseiller à la préfecture, est mort en 1827. Pour ses funérailles, il a souhaité faire construire sa tombe entourée de fossés remplis d’eau afin de reposer sur une île, baptisée "L’Isle de la Rosière"…
Créée pendant la guerre par quatre potiers issus du milieu "zazou" parisien, la communauté des potiers d’Accolay a acquis une renommée mondiale. Les sociétés pétrolières lui construisaient de gigantesques lieux d’exposition et de vente dans les stations-service installées sur le trajet des touristes parisiens. Comme celui érigé en 1957 par la marque Caltex au bord de la RD 606 (ex-N6) à l’entrée de Vermenton, où une sculpture géante témoigne toujours de ce succès populaire qui disparut progressivement dans les années 1980.
Véritable vestige de l’époque paléolithique, le menhir haut de trois mètres (et enfoncé d’un mètre dans le sol) a longtemps été considéré comme un lieu sacré pour les habitants d’Égriselles-le-Bocage. Il est aussi connu sous le nom de "Grand’Borne". Situé rue du Menhir au hameau Les Rivaux, le site est un lieu de promenade pour profiter de la campagne environnante.
Surnommée "la tour Eiffel de Sens", d’une hauteur de 20 mètres et d’un poids de 10 tonnes, cette éolienne est érigée au parc du Moulin à Tan depuis sa restauration. Mise en service en 1893 à Villevallier, elle servait à pomper de l’eau et permettait d’alimenter le lavoir. Promise à la démolition dans le jardin d’un propriétaire privé, elle a été rapatriée à Sens en 2006 et inaugurée en mai 2018. Sur les 80 éoliennes Bollée encore visibles en France, quatre se trouvent dans l’Yonne : à Vaudeurs, La Postolle, Arthonnay et Sens.
Page mise à jour le vendredi 04 décembre 2020