Lors du passage à l’adolescence, les jeunes se posent de nombreuses questions sur ce qu’ils vivent, ressentent et la manière d’aborder leur vie amoureuse.
À la sortie de la petite enfance, les enfants commencent à porter une attention particulière à la découverte de leur corps. Puis en grandissant, à ses transformations, et notamment lors du passage à l’adolescence à l’apparition des premiers signes d’un développement sexualisé. L’âge du début de la puberté étant très variable, cette période est compliquée car le jeune peut se sentir différent. Il ne doit pas hésiter à aller chercher une écoute et des réponses aux questions qu’il se pose.
La sexualité appartient à chacun. Elle doit être découverte à son rythme, en se respectant soi-même, et en respectant l’autre. L’exposition à la pornographie donne une image souvent brutale et déformée de ce que peut être la vie amoureuse. Le consentement du partenaire est fondamental. Les premières fois sont souvent déterminantes, et si une jeune fille accepte d’être maltraitée ou insultée par son copain, ce sont déjà des violences conjugales. De même il ne faut jamais accepter d’envoyer des photos ou des vidéos.
On peut commencer sa sexualité par des relations avec quelqu’un du même sexe, sans pour cela être forcément homosexuel. Mais si on se sent homosexuel, rien de grave : cette orientation sexuelle trouve désormais sa place dans la société et est reconnue légalement. Il peut arriver que certains garçons se sentent plus filles, et des filles plus garçons. Dans ce cas, il faut trouver quelqu’un à qui parler afin de ne pas se sentir isolé.
Ces services du Conseil départemental reçoivent dans la plus grande confidentialité et gratuitement les jeunes pour une écoute, des consultations médicales, des échanges avec des conseillères conjugales… Les adolescents peuvent également y obtenir gratuitement des préservatifs, une
contraception, la pilule d’urgence (à prendre le plus rapidement possible après le rapport non protégé, dans un délai maximum de 72h) (1), un test de grossesse, être accompagnées dans le parcours vers l’interruption volontaire de grossesse (IVG) pour prévenir les grossesses très précoces ou non désirées…
Les centres de planification et d’éducation familiale vont à la rencontre des jeunes pour des informations collectives dans les établissements (collèges, lycées, missions locales, foyers d’accueil…).
(1) Certains préservatifs sont remboursés par la Sécurité sociale sur prescription médicale. Dans les pharmacies, l’accès à la contraception est gratuit avec une ordonnance médicale ; la contraception d’urgence y est délivrée gratuitement sans ordonnance.
Plus d’infos :
Centre de planification et d’éducation familiale (numéro central) : 03 86 49 59 00. Présent dans les Unités territoriales de solidarité d’Auxerre, Avallon, Tonnerre et Toucy, au centre de PMI à Migennes, dans les centres hospitaliers de Sens et de Joigny.
Page mise à jour le jeudi 30 janvier 2020